L’immobilier nantais en 2019 : à la reconquête de l'offre !

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le 19 décembre 2018

[ mis à jour le 08 novembre 2022 ]

SOMMAIRE

©Henryk Sadura- Shutterstock

2018 marque un tournant sur le front des placements. Pour la première fois depuis 2012, et sauf rallye boursier d’ici au 31 décembre, l’immobilier devrait rapporter cette année davantage que les actions. La hausse des prix dans les grandes agglomérations se poursuit : +8,9% à Bordeaux, +6,7% à Rennes, +4,1% à Nantes, +3,1% à Paris, selon la cote Le Revenu – MeilleursAgents. Si l’on ajoute les loyers, le gain pour les bailleurs tourne autour de 10% pour 2018.

La situation nantaise, au sein de ce contexte national, brille par sa tension. « L’offre de logement dans l’agglo n’est plus adaptée aux besoins. Nous sommes au ras des pâquerettes du taux de vacance. Au plus bas : 2 % dans le privé. C’est inouï ! », commente Bertrand Mours, président de l’observatoire du logement de la métropole atlantique (Oloma), association créée en 2007 pour collecter des données fiables en matière de logement neuf dans l’agglomération nantaise.

Dans la métropole, on estime qu’il manque au bas mot un millier de nouveaux logements pour apaiser la tension. L’inquiétude quant à la pénurie commence à se faire sentir, et malgré une forte présence des investisseurs (qui fournissent 70 % de l’offre en logement neuf sur l’agglomération), seulement 3 300 logements neufs sont prévus à la livraison pour 2019 dans le privé. « Très en dessous de 2018. Ça sera insuffisant. » s’alarme Bertrand Mours.

Les prix de vente dans le neuf, en conséquence, n’en finissent pas de grimper : « Pour Nantes, l’augmentation est de 5,2 % sur un an, ce qui porte le prix moyen au m² à 4 400 € », précise le président de l’Oloma. Reste-t-il des quartiers épargnés par cette raréfaction des biens, et leur renchérissement ? L’attractivité nantaise est-elle partie pour durer ? Quelles décisions politiques majeures sont à attendre, et en quoi pourraient-elles impacter en profondeur la ligne d’urbanisation de la Métropole ? IMMO9 vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir pour terminer l’année bien informé.

Nantes assied son attractivité, notamment auprès des Parisiens

Selon l’INSEE, la population de Nantes Métropole est toujours en pleine croissance. Chaque année, ce sont quelque 20.000 nouveaux habitants qui s’installent dans l’agglomération. Un score exceptionnel, qui n’en finit pas de pousser les prix des logements un peu plus vers le haut, et qui oblige peu à peu les locaux à s’exiler en dehors du la ville.

Si le panel des populations arrivantes est très varié, on note une représentation de plus en plus forte des Parisiens. Nantes reste la 2e ville préférée des cadres parisiens (41%), d’après l’enquête Cadremploi. Et pour cause, « À 1h56 de Paris par le TGV, la ville dispose de tous les privilèges d'un bel arrondissement parisien avec l'avantage de la mer à proximité », précise Vincent Chauveau, président du réseau Immobilier-notaires.

Cette envolée de l’attractivité nantaise est aussi largement soutenue par son solide écosystème économique, qui en fait à nouveau la métropole de 500 000 à 1 million d'habitants préférée des investisseurs cette année (selon le baromètre réalisé par Challenges). La ville est en effet toujours plébiscitée pour son dynamisme et ses performances économiques, pour sa connectivité, son capital humain et son potentiel d’innovation. Ces fondamentaux finissent aujourd’hui d’asseoir le paradigme de l’attractivité nantaise. Mais ils ont aussi pour effet de perpétuer un boom démographique en inadéquation avec le marché, incapable de répondre à une telle hausse de la demande.

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Une envolée des prix due au manque d’offre

La fragilisation grandissante de l’équilibre entre l’offre et la demande engendre une tension extrême du marché, qui fait s’envoler les prix sur la métropole : +5,2 % en un an et + 2,3 % sur le trimestre. Depuis l’été 2017, on note une hausse s’élevant à 8%, notamment dans le centre-ville et ses abords immédiats, Saint-Donatien ou Saint Félix . La frénésie est telle qu’il faut moins d’une semaine pour vendre un appartement. La diminution de l’offre, drastique, explique en premier lieu ce phénomène.

« Le stock de logements a été divisé par deux en un an »
Thibaut Chupin, de Century 21

Selon MeilleursAgents, les valeurs du marché immobilier nantais devraient encore gagner 5 % d'ici un an. Les programmes s'écoulent actuellement sur la base d'un mètre carré à 4 000 € sur Nantes Métropole (soit + 3,4 % entre les 2es trimestres 2017 et 2018), un chiffre qui atteint des records dans le centre de Nantes : 4 400 €/m2, en moyenne.

« Au premier semestre 2018, le volume des ventes a reculé de 28 % par rapport au premier semestre 2017 et, dans la même période, les mises en vente se sont contractées de 25 % . L'offre est en crise, on ne parvient pas à produire suffisamment de logements »
Groupe Gambetta
« Notre stock disponible est faible, alors que la demande est là »
Jean-François Vigneron, directeur opérationnel du promoteur Réalités

L’un des facteurs ? La décohabitation

Un des facteurs conjoncturels propres à expliquer cette diminution des stocks est lié, tout simplement, à un changement de mode de vie des ménages qui suscite une diminution de leur taille. On parle ici d’un « phénomène de décohabitation ». Essentiellement engendrée par l’allongement de la durée de la vie, la démocratisation des divorces et des résidences alternées, cette décohabitation amplifie le stock de logements nécessaires.

« Il faut plus d’habitations pour le même nombre de gens. On estime que ça a représenté la moitié des besoins en logement entre 2000 et 2010 sur l’aire urbaine nantaise. »
Bertrand Mours, le président de l’Oloma (l’observatoire du logement de la métropole atlantique)

Les freins du côté du foncier et de la construction

Autre facteur de poids, pour le président de l’Oloma : « Les entreprises ont du mal à recruter. Elles se trouvent donc confrontées à des problèmes de logistique qui se répercutent sur leurs prix. » Une difficulté du côté de la construction donc, qui devrait se résoudre grâce à une travail sur les ressources humaines disponibles dans le secteur.

Le foncier est aussi une donnée problématique de l’équation. « Pourtant, le périph nantais fait grosso modo la même taille que le périph parisien, qui, lui, encercle deux millions de personnes, compare Bertrand Mours. Ça ne veut pas dire qu’il faut faire pareil à Nantes. Ça veut juste dire qu’on peut loger plus de monde sans avoir besoin de toucher aux espaces verts », et sans aller sur de l’étalement urbain donc. Depuis 2010, la métropole parvient à bien contenir cette tendance. Mais qu’en sera-t-il pour la suite ?

Le problème, ici, c’est que le foncier disponible se trouve bien souvent sur du terrain industriel (donc à dépolluer), ou sur du bâti (à démolir), deux processus également coûteux. Les opérations immobilières ne s’en trouvent donc que plus longues à mettre en œuvre, d’autant que les recours des riverains contre les permis de construire se multiplient ces derniers temps sur la métropole, et allongent encore les délais.

Sur ce dernier point, la loi Elan devrait raccourcir les délais de jugement des recours à une dizaine de mois, ce qui permettra de « débloquer » le marché de la construction.

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Les grands projets qui ont marqué l’année

Les appartements neufs disponibles à la vente existent pourtant bel et bien à Nantes ! IMMO9 sait les repérer pour vous. La ville a multiplié les grands projets urbains de rénovation mais aussi de construction cette année. L’effervescence se fait sentir sur la métropole, et plusieurs nouveaux quartiers devraient sortir de terre dans les prochaines années sur le territoire. Tour d’horizon des opérations majeures, et des quartiers à suivre de près.

L’écoquartier Bagatelle à Saint-Herblain

Bagatelle est un nouvel écoquartier de l’agglomération nantaise. Situé au Nord de Saint-Herblain, le secteur Bagatelle est à seulement 15 minutes du centre-ville. En pleine construction depuis le début des années 2010, les premiers immeubles ont été livrés courant d’année 2017. Sur les 20 hectares de superficie de l’écoquartier, plus de 1.000 logements doivent être bâtis.

L’ensemble des chantiers menés sur le sol de Bagatelle doivent arriver à terme en 2020.

Parmi les constructions les plus importantes, un immense campus hospitalier privé comptant 1.000 salariés et 150 médecins libéraux va émerger aux côtés de la Polyclinique de l’Atlantique. Bagatelle n’est plus seulement un lieu de vie, c’est aussi un endroit où l’on peut travailler. La municipalité, en collaboration avec Nantes Métropole, a aussi développé des infrastructures commerciales. Une grande galerie marchande et un hypermarché se sont installés au sein même de l’écoquartier et ils contribuent à développer l’activité économique du site.

Le Château de Bagatelle est le bâtiment emblématique de l’écoquartier. Datant du siècle dernier, cet édifice historique est transformé en un complexe immobilier composé d’une dizaine d’habitations. Il est entouré d’un parc arboré et a vu pousser tout autour de lui de nouvelles habitations. Grâce à cet écoquartier de la ville de Saint-Herblain, le Château de Bagatelle retrouve une seconde vie et intègre des logements réhabilités et conformes aux nouvelles normes thermiques.

Le nouvel ensemble de vie de Bagatelle se voit, également, pourvu d’équipements sportifs et culturels. De plus, les urbanistes du projet ont tenu à ce que tout soit accessible à pied. Les modes de transports en commun sont aussi au centre du projet. Une liaison avec la ligne 3 du tramway est présente ainsi qu’une jonction avec le périphérique et la Porte d’Orvault.

La construction du hameau Chapus

Les travaux de transformation de l’ancienne caserne militaire Mellinet débutent dès la fin de l’année 2018. La volonté de ce projet urbain n’est pas de créer un nouveau quartier, mais de développer ceux qui existent déjà tout en conservant leur qualité. Ce programme prévoit la construction de six hameaux et de 1.700 logements neufs.

Le hameau Chapus sera le premier des six à sortir de terre. D’ici la fin de l’année 2019, 164 logements neufs collectifs seront construits, dont 27 maisons individuelles et une résidence réservée aux jeunes femmes. Ce projet immobilier s’installe dans le quartier de Saint-Donatien, à l’Est du centre-ville nantais.

Au cœur du projet hameau Chapus, les architectes en charge du projet ont opté pour la construction d’une place publique qui saura répondre aux besoins des habitants, tant en termes de commodités, que de commerces et de convivialité. Pour cela, des jardins sont prévus à l’intérieur des îlots ainsi qu‘autour des structures. Des locaux commerciaux verront également le jour et ils contribueront à créer un véritable cœur de quartier.

Le projet 5Ponts sur l’île de Nantes

« 5Ponts » est un projet autant innovant dans sa conception que prometteur dans son utilisation. En construction depuis 2007, ce complexe immobilier aide à l’accueil des sans-abris et contribue à leur réinsertion professionnelle.

Le projet 5Ponts s’implante au Sud du quartier Île de Nantes : sa surface avoisine les 8.000 m² et sa livraison est prévue pour 2020. Une grande partie des infrastructures servira à l’accueil des personnes dans le besoin. L’association Eaux Vives, qui porte ce versant, est au cœur de ce projet. Des commerces ainsi qu’un restaurant seront aussi construits. 

Le projet urbain 5Ponts présente une architecture offrant une insertion parfaite dans l’environnement urbain. Reconnu comme innovant à l’échelle européenne, 5Ponts est composé de :

Les concepteurs du projet ont souhaité appeler le projet « 5Ponts » pour évoquer les clés et les ressources nécessaires pour aller vers le travail, la santé, le logement, le vivre ensemble et le pouvoir d’agir.

La ferme urbaine du projet “5Ponts” s’organisera autour de trois espaces :

  1. La création d’une serre de 600 m², située au 6ème étage de l’un des édifices du projet. Cette serre servira à la culture de micro-pousses.
  2. La mise en place d’une pépinière de quartier. Une partie se trouvera dans une serre de 200 m² et le reste sur une terrasse de 300m² situé au 4ème étage d’un second bâtiment.
  3. L’installation de la « Prairie de Loire » sur un sol de 3.000 m². L’objectif d’une telle structure est de créer une parcelle à vocation productive et évènementielle.
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Le Bassin Saint-Félix à Nantes en transformation

Revalorisation de l’espace naturel, suppression des zones de stationnement, création d’un lieu de vie convivial et installation d’une piscine flottante... Les concertations ont été effectuées au cours de l’été 2018. Il en ressort que les premiers travaux doivent débuter dès 2020 pour se terminer d’ici 2026.

Au même titre que le Canal du Midi, à Toulouse, le canal Saint-Félix est une institution nantaise et un témoignage historique de différentes époques que la ville de Nantes souhaite conserver, valoriser et préserver.

Tout d’abord, s’il y a bien un point sur lequel Nantes travaille, c’est bien celui de la réduction de la place de la voiture au sein de son centre-ville. Dans le cas du projet du Canal Saint-Félix, cela se caractérise par la suppression des espaces de stationnement situés le long des rives du bassin.

Ensuite, le Remoqueur, une péniche qui était amarrée dans le bassin Saint-Félix depuis près de trente ans, déménage sur le site de Transfert, un projet culturel prenant place sur le site des anciens abattoirs de la ville de Rezé. Le Remorqueur servira alors de scènes de spectacles. En remplacement, une barge-guinguette a été installée depuis le début de l’été 2017.

Enfin, un nouveau ponton sera construit ainsi qu’une piscine flottante. Celle-ci sera composée d’un ou de deux bassins maximums de plein-air. Ce projet reste encore à l’étude, mais il semblerait qu’il se concrétise et qu’il se jumelle avec la mise en place d’une plage de sable. Des équipements de loisirs seront aussi installés.

La transformation du bassin Saint-Félix et le réaménagement de la place de la Petite Hollande la place de la Petite Hollande s’inscrivent dans la même ligne de conduite. Effectivement, à l’heure actuelle la place est un vaste parking où s’accumulent les voitures. L’idée est de libérer cet espace de l’emprise automobile et pour le transformer en un lieu vivant et convivial donnant sur les rives de l’Erdre et conduisant au bassin Saint-Félix.

La cité éphémère « Transfert » réinvente le Sud de Nantes

La cité éphémère culturelle « Transfert » a ouvert ses portes au public depuis le dimanche 1er juillet 2018. Située à la frontière entre le quartier Nantes Sud et la ville de Rezé, cette zone est une ancienne friche abandonnée où des abattoirs étaient en fonction jusqu’en 1995. Laissée pendant plus de vingt ans de côté, la zone reprend maintenant vie en devenant un lieu d’art et de culture.

Ce projet a pour intérêt d’animer le sud de la ville de Nantes. Il sera accessible au public pour une durée de 5 ans avant que ne sorte de terre le nouveau quartier Pirmil-Les Isles, un énorme projet urbain capable d’accueillir entre 7.000 et 8.000 nouveaux habitants.

En attendant que la nouvelle Zone d’aménagement concerté de Pirmil-Les Isles se bâtisse, c’est un tout autre type de ZAC qui s’installe. Pick’Up, l’association chargée de l’animation de « Transfert », réinvente le concept de zone d’aménagement concerté en zone d’art et de culture. L’objectif d’une telle conception est de permettre de faire de cet espace en friche un désert urbain où les artistes seront libres de s’exprimer.

À partir du mois de septembre 2018, le site « Transfert » adopte une toute autre dimension : il se transforme en « laboratoire ». Un lieu où les habitants sont invités à réfléchir à la conception de la ville de demain avec les urbanistes et les architectes.

© Ville de Rezé

Le projet Pirmil-Les Isles se dévoile à Nantes et Rezé

Pirmil-Les Isles est un nouveau quartier prenant place sur les bords de la Loire. Il s’étire sur 2 kilomètres le long du fleuve, débute au niveau du pont de Pirmil, à l’Est, et prend fin au commencement de la route de Pornic. Le projet, qui a été évoqué pour la toute première fois au 1er trimestre 2017 par Johanna Rolland la maire de Nantes, prévoit la construction de nombreux logements neufs et la création de nouveaux emplois.

7.000 à 8.000 nouveaux habitants, tel est l’objectif fixé par Nantes Métropole, pour ce nouveau projet d’aménagement urbain. Pour cela, 3.300 logements neufs doivent être construits sur deux zones du quartier : 2.300 logements du côté de Basse-île abattoirs, et 1.000 appartements entre le pont de Pirmil et l’embouchure de la Sèvre.

La Mairie de Nantes a annoncé vouloir créer une nouvelle ligne de tramway au sein de ce nouveau quartier. Celle-ci permettra de relier Pirmil-Les Isles au quai de la Fosse en traversant l’Île de Nantes. La construction de deux nouvelles stations à Rezé est programmée. L’une d’elles fera office de terminus et prendra place tout près de l’hôtel de ville rezéen. Le calendrier des travaux et le tracé définitif seront annoncés courant 2019.

« C’est une chance extraordinaire », souligne Johanna Rolland, la maire de Nantes, de disposer d’un tel espace aux portes de la ville de Nantes et de pouvoir le transformer en lieu de vie et de travail. En effet, Pirmil-Les Isles dispose d’une situation géographique stratégique, tout près de l’Île de Nantes et du centre historique nantais.

« Avec l’Île de Nantes, le Bas-Chantenay et Pirmil-Les Isles, c’est le coeur de la métropole de demain que l’on construit. C’est le début d’une nouvelle communion entre Nantes et Rezé. »
Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de la métropole

Bas-Chantenay, un vaste quartier à construire

Le quartier Bas-Chantenay à Nantes est un site d’avenir qui connaît une profonde transformation de son territoire. Au programme : construction de logements neufs, mise en place de nouveaux transports en commun et implantation de bureaux et d’entreprises. Cette ancienne parcelle industrielle est en passe de devenir la porte d’entrée du coeur de Nantes Métropole.

Les transformations du projet Bas-Chantenay ont débuté dès 2010, et ce, pour 18 années de travaux. En octobre 2012, la ligne C1 de Chronobus est mise en service et le parc des Oblates s’ouvre au public en juin 2013. Les constructions de bureaux, toujours en cours sur le territoire, permettront de créer 3.000 emplois supplémentaires et d’attirer 250 nouvelles entreprises.

En septembre 2019, le site de la carrière Miséry de Chantenay verra sa partie Ouest entièrement transformée. Ici se nichera, sur 3,5 hectares de terrain, le « Jardin extraordinaire », 101e jardin public nantais et véritable écrin de nature pour l’Arbre aux hérons, attendu pour 2022.

Île de Nantes

L’îlot de la Brossette, situé à l’Est du quartier Île de Nantes, qui abritait autrefois les entrepôts industriels de l’entreprise “Brossette”, est un site sujet à de profondes transformations urbaines. De grands immeubles, un campus universitaire de 300 logements ainsi qu’une tour métallique de 55 mètres de haut y sortent actuellement de terre.

Présentant une superficie de 12.150 m², la site va accueillir six nouveaux immeubles, principalement destinés à la création de logements : 261 au total. Au centre de l’îlot de la Brossette, une tour métallique sera érigée : elle fera 55 mètres de haut, en conformité avec le plan local d’urbanisme de la ville de Nantes. Au sommet de ses 18 étages, elle proposera une vue panoramique à 360° sur la cité. La fin de la construction de cet édifice est prévue pour 2019.

L’aménagement de l’îlot de la Brossette a la particularité d'en faire un lieu de mixité des usages. Effectivement, se croiseront les habitants des 261 logements proposés, les étudiants de l’école Vatel ainsi que les nombreux travailleurs qui vont investir les 6.500 m² de surface de bureaux. Par ailleurs, Johanna Rolland a annoncé qu’en 2019, un centre de consultation post-traumatique s’installera sur l’îlot. Celui-ci proposera un accompagnement aux femmes victimes de violences.

La fin de l’aménagement de l’îlot de la Brossette est prévue pour 2019. L’école Vatel doit accueillir ses 500 premiers élèves dès la rentrée scolaire 2018.

Le domaine La Persagotière accueillera ses premiers habitants dès 2020

350 nouvelles habitations vont bientôt sortir de terre, dans le quartier Saint-Jacques au Sud de Nantes. Prenant place sur le site de l’institut La Persagotière, le site va être dépollué et entièrement repensé pour offrir de nouveaux logements neufs ainsi qu’un nouvel établissement pour le centre d’accueil des sourds et des malentendants.

La Persagotière s’étend sur 4,2 hectares de superficie. Le cabinet d’architecte de Jacques Boucheton, chargé de la construction du projet immobilier, a divisé le site en 4 îlots d’habitations entourés d’espace de verdure. Pour l’architecte et son équipe, la construction du projet doit se faire de manière à conserver les atouts que présente l’environnement, notamment marqué par la proximité du fleuve de la Sèvre.

Selon les dires de Jacques Boucheton, l’ensemble du parc immobilier présent sur le site du domaine La Persagotière a été détruit, à l’exception du château “qui est plutôt considéré comme une maison de maître”, et de la chapelle. Bien que les deux édifices appartiennent maintenant à un marchand de biens, dont le nom n’est pas évoqué, ils ont été repensés. La chapelle accueillera, dans les prochaines années, des bureaux et le château des chambres d’hôte. Les deux édifices sont inscrits au patrimoine nantais et sont protégés par le plan local d’urbanisme qui interdit leur destruction.

Actuellement, pour se rendre au site de l’Institut de la Persagotière, une seule petite route étroite à sens unique est présente. Or, avec la construction de 350 logements neufs et l’arrivée massive de nouveaux habitants, l’accessibilité figure comme l’un des enjeux principaux du projet. Effectivement, selon la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement des Pays de la Loire, une augmentation de 30% du trafic routier est à prévoir. En guise de solution, l’architecte évoque la destruction du mur entourant le domaine, permettant de ce fait de bâtir de nouvelles routes.

L’écoquartier Bottière-Chénaie

Bottière-Chénaie est un écoquartier nantais prenant place au sein de Doulon Bottière, un quartier situé à l’Est du centre historique de Nantes. Les constructions se réalisent sur d’anciennes terres maraîchères. En élaboration depuis le début des années 2000, l’écoquartier Bottière-Chénaie prévoit d’accueillir, d’ici 2020, près de 5.000 nouveaux habitants. Dès 2003, les premiers chantiers commencent à apparaître sur la ZAC de 35 hectares. Elle sera pourvue de 24 îlots où 2.400 logements seront construits.

14.000 m² seront réservés à l’implantation d’équipement publics (écoles, médiathèque), et 5.500m² aux activités commerciales, et 7.000m² aux services.

L’étude géographique de la zone a permis de mettre en lumière une ancienne petite rivière disparue. Un atout que les paysagistes souhaitent exploiter afin de construire l’écoquartier autour de celui-ci.

L’écoquartier de la Prairie-au-Duc à Nantes

Labellisé écoquartier depuis 2009, la Prairie-au-Duc prend place sur le site des anciens chantiers navals de l’Île de Nantes. Bordée par la Loire, cette zone de 80 hectares de superficie accueille des habitants depuis 2014 et arrivera à maturité d’ici 2025. Proposant un système de collecte des déchets unique en France et des bâtiments aux normes énergétiques performantes, l’écoquartier contribue à inscrire la métropole Nantes-Saint-Nazaire parmi les treize “Écocités” françaises. D’ici 2025, l’écoquartier de la Prairie-au-Duc sera parfaitement terminé et capable d’accueillir près de 3.000 nouveaux habitants. Il dispose déjà d’infrastructures scolaires. Selon les informations communiquées par le site officiel de l’écoquartier, près de 50% des 1.200 logements neufs proposés seront éligibles au dispositif Pinel nantais.

Le projet Désiré-Colombe

Le projet d’aménagement du site Désiré-Colombe est l’un des plus importants chantiers réalisés au centre-ville de Nantes. Faisant tout autant l’objet d’une revalorisation patrimoniale (restaurer les salons de Mauduit) que celui d’une nouvelle construction (le projet prévoit 125 nouveaux logements neufs), ce nouveau complexe immobilier accueillera aussi deux grands pôles associatifs et une crèche.

Les salons Mauduit sont un ensemble de salles de réception édifiées au début du XXème siècle. En 1905, les salons Mauduit prennent place dans de simples hangars. Il faudra attendre les années 30 pour que des transformations soient apportées et pour que les salles soient décorées dans un style Art Déco.

Le nouveau pôle associatif du projet Désiré-Colombe prend place au sein des immeubles de la Bourse du travail et de l’ancien institut Livet. Ces bâtiments seront réhabilités afin qu’ils puissent accueillir près d’une trentaine d’associations.

Grâce aux associations qui seront présentes au sein de Désiré-Colombe, le pôle associatif devrait disposer d’un rayonnement culturel et social à l’échelle de la métropole nantaise. Avec près de 4.500 m² de Surface Hors oeuvre Nette (SHON), il sera le plus important pôle associatif au sein de la ville de Nantes.

Pour la mairie de Nantes, l’intégration d’habitations au sein même de ce projet est une nécessité. Effectivement, la centralité du quartier est le principal atout de Désiré-Colombe. À quelques encablures du Château des Ducs de Bretagne et du Muséum d’Histoire Naturelle, le projet dispose d’atouts indéniables. Par ailleurs, les logements proposeront des typologies variées, selon la mairie de Nantes. L’objectif étant de répondre à un maximum de demandes.

La transformation de la gare de Nantes

D’ici 2020, la gare de Nantes sera profondément transformée. Un bâtiment en mezzanine sera construit, le parvis Nord sera remplacé par une vaste esplanade piétonne traversée par la ligne 1 du tramway, et les liaisons de transports en commun revues. Pour 2030, 25 millions de voyageurs sont attendus, une prévision qui rend indispensable le réaménagement de cet important pôle de transport.

La gare de Nantes est située à l’Est du centre-ville, dans le quartier Saint Donatien-Malakoff. 6ème gare de France pour sa fréquentation annuelle, ce sont 12 millions de voyageurs qui utilisent annuellement la gare nantaise. Selon les données de la SNCF, ce taux connaît une augmentation annuelle de 3 à 5%, boosté en partie par la présence du pôle d’affaires Euronantes.

Les travaux permettront de répondre à trois principaux enjeux :

Pour la ville de Nantes la réhabilitation de la gare figure comme une nécessité. Depuis l’arrivée de la LGV, le 2 juillet 2017, Nantes est à moins de 2h de train de la capitale française. Cette mise en service booste considérablement le flux de voyageurs mais aussi l’activité économique de la ville, tout en soutenant la volonté publique de faire de Nantes Métropole l’aire urbaine la plus puissante de la façade atlantique.

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à prendre place au sein du pôle d’affaires Euronantes. L’arrivée massive de nouveaux travailleurs, notamment de cadres supérieurs, engendre une demande en logements toujours plus importante sur le sol nantais. À l’heure actuelle, la municipalité a pris le parti de construire de nouveaux quartiers, comme c’est le cas à Pirmil-Les-Isles et à Bas-Chantenay, ou encore de réhabiliter d’anciens bâtiments en lieux habitations répondant aux normes établies par la réglementation thermique en vigueur, pour répondre à cette frénésie immobilière.

Sources :

 

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