Prix de l'immobilier à Nantes : comment ont-ils évolué ?
SOMMAIRE
- L’évolution des prix de l’immobilier à Nantes
- Nantes, une métropole parmi les plus chères de France
- Vers une stabilisation des prix de l’immobilier nantais ?
- L’attractivité de Nantes crée de la tension immobilière
- Immobilier à Nantes : les prix zone par zone
- L’île de Nantes
- Le centre-ville
- Nantes Ouest
- Les bords de l’Erdre
- Nantes Est
- Agglomération nantaise : les prix de l’immobilier
- Au sud de Nantes : Rezé et Saint-Sébastien-sur-Loire
- Au nord-ouest de Nantes : Orvault et Sautron
- En bref…
Dans les métropoles, le coût du logement est au cœur des préoccupations ; il s’agit d’ailleurs du premier poste de dépense des ménages. L’évolution des prix de l’immobilier neuf à Nantes fait donc l’objet d’une attention particulière, d’autant que la cité des Ducs attire toujours plus d’habitants qu’il faut pouvoir loger et que le tarif au mètre carré s’en fait ressentir. Zoom sur l’évolution prix immobilier Nantes.
L’évolution des prix de l’immobilier à Nantes
Nantes, une métropole parmi les plus chères de France
Fin 2021, dans le classement des métropoles les plus chères de France, Nantes figure à la septième place. Le prix au mètre carré a augmenté en moyenne de 8,7 % en un an, catapultant ce tarif indicatif à 4 231 euros ! Dire que la capitale des Pays de la Loire était au neuvième rang de ce classement en 2016… La hausse des prix est de l’ordre de 41,1 % en cinq ans : une inflation très claire. Aujourd’hui, le mètre carré est en moyenne à 3 800 euros dans l’ancien et à 5 300 euros dans le neuf.
Vers une stabilisation des prix de l’immobilier nantais ?
Les acheteurs ont particulièrement cherché à investir à Nantes une fois le premier confinement terminé. Sauf que la demande était bien supérieure à l’offre, ce qui a eu pour effet d’augmenter encore plus les prix. Des professionnels de l’immobilier misent sur une stabilisation à venir dans toute l’agglomération nantaise, car ils ont demandé aux élus de faciliter la construction des programmes immobiliers qui ont pris du retard à cause de la pandémie de coronavirus. L’indice de tension immobilière (ITI) est d’ailleurs à 0 % en ce moment. Cependant, dans l’évolution prix immobilier à Nantes, cette stabilisation pourrait être de courte durée. D’autres experts du secteur avancent que la demande reste supérieure à l’offre, mais que les acheteurs sont moins pressés et prennent plus de temps pour réfléchir à leurs investissements.
L’attractivité de Nantes crée de la tension immobilière
L’influence économique, universitaire, culturelle et touristique de Nantes est forte et attire les investisseurs. Ce ne sont pas seulement les taux de crédit immobilier à Nantes qui les incitent à acheter, mais aussi la demande forte en logements, car la ville gagne 9 000 habitants chaque année ! Avec une telle affluence, l’offre immobilière devrait à nouveau se raréfier et les prix devraient se remettre à grimper.
Immobilier à Nantes : les prix zone par zone
L’île de Nantes
Bénéficiant progressivement de nouveaux aménagements, l’île de Nantes montre deux facettes immobilières assez distinctes. Dans la partie Est proche du parc Beaulieu, les logements dans de grands immeubles datant des années 1960-1970 sont accessibles autour de 2 500-3 000 euros le mètre carré : une belle vue sur la Loire pour un prix relativement accessible. La partie Ouest de l’île a subi l’évolution prix immobilier à Nantes en voyant des programmes flambant neufs s’établir dans le nouveau quartier République. Ce sont 2 000 nouveaux logements qui pourront accueillir le double d’habitants d’ici à 2030. Les premières livraisons sont prévues pour 2024. Pour acheter à cet endroit, il faut prévoir de 4 500 euros à 6 000 euros le mètre carré. Avec ses bars, ses restaurants, des commerces, des bureaux, des équipements collectifs, le futur CHU et cinq hectares d’espaces verts, la future île de Nantes séduit déjà de nombreux acheteurs.
Le centre-ville
Sans surprise, c’est dans le centre historique que la cote est la plus élevée, avec une hausse de 10 % par rapport à l’année passée. L’évolution prix immobilier à Nantes centre arrive à 4 470 euros le mètre carré désormais. On peut même y trouver des biens dont le mètre carré dépasse les 6 000 euros ! Dans les secteurs prestigieux de la cathédrale, de la place Royale, de la place Graslin, du boulevard Gabriel-Guist'hau, du Cours Cambronne et du château des Ducs de Bretagne, ce sont les petits logements qui sont les plus convoités, surtout par les investisseurs et les jeunes actifs. Même si les autres surfaces qui s’y trouvent sont prestigieuses, elles sont moins demandées, car elles sont chères et qu’à valeur égale les familles trouvent ailleurs des logements mieux adaptés à leurs enjeux.
Nantes Ouest
Les quartiers à l’ouest de l’Erdre restent près du cœur de ville et offrent davantage d’opportunités pour les familles. Celles-ci préfèrent acquérir des logements plus récents et avec des extérieurs (terrasses, balcons), comme il y en a à Chantenay, Saint-Félix, Canclaux ou Procé. Le prix moyen à Chantenay-Bellevue-Sainte-Anne avoisine 3 800 euros le mètre carré. Celui du quartier Breil-Barberie est à peine supérieur, à 3 900 euros le mètre carré. Vers Zola ou Longchamp, les prix baissent à environ 3 500 euros le mètre carré.
Les bords de l’Erdre
Fendant Nantes du nord au centre-ville, l’Erdre voit aménager à ses abords des immeubles modernes. Des quartiers comme les Hauts Pavés et Saint-Félix côté Ouest ou Saint-Donatien côté Est sont très fournis en immobilier neuf. Pour un nouvel appartement, il faut compter de 4 000 euros à 6 000 euros le mètre carré dans ce périmètre. On trouve aussi des maisons avec jardin dans cette zone autour de l’île de Versailles, mais l’addition est salée pour en acquérir une : autour de 700 000 euros. En allant un peu plus au nord, au niveau de Tortière, on peut dénicher des maisons à environ 450 000 euros. Encore plus au nord, dans le quartier Saint-Joseph-de-Porterie, les logements sont vendus entre 2 000 euros et 4 500 euros le mètre carré dans l’ancien et entre 3 500 euros et 5 000 euros dans le neuf.
Nantes Est
Le quartier Doulon-Bottière est parmi les plus abordables en termes d’évolution prix immobilier à Nantes. Les tarifs vont de 2 800 euros à 3 200 euros le mètre carré dans ce secteur à l’Est de la ville.
Agglomération nantaise : les prix de l’immobilier
Au sud de Nantes : Rezé et Saint-Sébastien-sur-Loire
Les prix pratiqués actuellement à Saint-Sébastien-sur-Loire et Rezé pour les appartements anciens oscillent entre 2 500 euros et 3 000 euros le mètre carré pour les grandes surfaces, autour de 4 000 euros le mètre carré pour les logements plus petits. L’évolution prix immobilier à Nantes Métropole évalue les appartements neufs autour de 4 700 euros le mètre carré dans ces deux communes. Les habitations y sont moins resserrées et laissent davantage de place à la verdure. On peut acheter une maison à partir de 300 000 euros à Rezé et 400 000 euros à Saint-Sébastien-sur-Loire, mais ce ne sont que les premiers prix, car certaines demeures dépassent très largement le million d’euros.
Au nord-ouest de Nantes : Orvault et Sautron
Pour se mettre plus au vert, direction le nord-ouest de Nantes. Les communes d’ Orvault et de Sautron proposent de nombreuses maisons avec terrain. Le rêve depuis les confinements pour de nombreux foyers, ce qui se ressent au niveau des prix aux alentours de 1,5 million d’euros. Les appartements neufs qui s’y construisent sont vendus autour de 4 800 euros le mètre carré. Dans ces deux communes, la demande est nettement plus élevée que l’offre immobilière.
En bref…
Le prix moyen au mètre carré a atteint 4 231 euros à Nantes fin 2021, ce qui en fait la septième métropole la plus chère de France. L’achèvement des constructions entravées par le coronavirus et la patience des investisseurs participent à une stabilisation des tarifs au mètre carré actuellement, mais l’évolution prix immobilier à Nantes devrait finir par croître à nouveau. L’agglomération nantaise gagne 9 000 habitants par ans et cette pression démographique devrait à nouveau déséquilibrer la demande et l’offre, ce qui devrait faire à nouveau augmenter les prix.
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