Pas de ralentissement en vue pour la démographie à Nantes et en Loire Atlantique

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Avatar de l'auteur "Amélie CARALP" Amélie Caralp

le 22 juin 2022

[ mis à jour le 19 août 2022 ]

SOMMAIRE

Au même titre que Toulouse, Rennes, Bordeaux et Montpellier, Nantes fait partie des villes ayant la plus forte croissance démographique entre 2013 et 2019. Une croissance démographique située entre 1% et 1,5% par an pour chacune de ces métropoles. Par ailleurs, au même titre qu’à Bordeaux, la démographie à Nantes a connu une accélération sur les 5 dernières années, preuve de l’attractivité grandissante de la Métropole nantaise. Une très bonne nouvelle pour les investisseurs, puisqu’avec cette croissance constante, l’immobilier neuf à Nantes, qui participe à loger les nouveaux arrivants, a de beaux jours devant lui.

Une croissance démographique plus dynamique que la croissance régionale

©Sichon - Shutterstock

16 750. C’est le nombre d’habitants que le département de la Loire Atlantique a gagné en moyenne chaque année entre 2013 et 2019, portant le nombre d’habitants à plus d’1,4 millions au 1er Janvier 2019. Ce qui place le département à la 3ème place des départements à la démographie la plus dynamique, juste derrière la Gironde et la Haute-Garonne.

La Loire Atlantique fait figure d’exception dans la région Pays de la Loire, puisque dans les autres départements, la dynamique démographique a tendance à s’éroder ces dernières années. Avec une augmentation de 0,1% par rapport à la période précédente (+1,2% par an entre 2013 et 2019 contre +1,1% entre 2008 et 2013), la Loire-Atlantique représente 69% de la croissance démographique régionale.

Démographie à Nantes Métropole : le moteur de la croissance départementale

L’aire d’attraction de Nantes se trouve quant à elle à la 3ème place nationale, après Bordeaux et Montpellier qui accusent une croissance démographique moyenne de 1,5% par an. La croissance démographique à Nantes Métropole talonne les deux premières du classement : +1,4% par an sur la période de 2013 à 2019. Cela correspond à un gain moyen de 9 334 habitants par an sur cette période. Alors que sa population représente 47% de la population de Loire-Atlantique, Nantes Métropole représente à elle seule 56% de la croissance démographique du département.

À elle seule, la ville de Nantes a accueilli environ 4 384 nouveaux habitants par an sur les 16 750 du département. Soit un peu plus de 26% des arrivées totales. L’Aire d’attraction de Nantes a quant à elle attiré quasiment 81,5% des nouveaux arrivants du département.

La démographie à Nantes et celle de la Métropole, contrairement à la croissance démographique de la couronne nantaise et du reste du département, ont fortement évolué entre les deux périodes d’analyse. La ville de Nantes est passé d’une croissance de +0,7% à une croissance de +1,4% et la Métropole de +1,2% à +1,5%. Au contraire, la couronne nantaise est passé de +1,7% à 1,3% et le reste du département de +1,3% à +0,6%

Cette évolution de la population met en lumière l’attractivité accrue de Nantes et de sa Métropole, qui se placent en véritables moteurs du dynamisme démographique du département.

CARENE et Cap’Atlantique, des intercommunalités attractives

Nantes et sa Métropole ne sont pas les seules à participer à la croissance démographique dynamique du département. Deux autres intercommunalités sortent particulièrement du lot, avec une démographie en forte hausse par rapport à la période précédente :

  1. Carene : L’agglomération se compose de Saint-Nazaire, Pornichet, Trignac, Donges, Montoir-de-Bretagne, La Chapelle-des-Marais, Saint-Joachim, Saint-André-des-Eaux, Saint-Malo de Guersac et Besné. Elle regroupe 127 395 habitants au 1er Janvier 2019, dont 71 394 habitants à Saint-Nazaire. La croissance démographique de la CARENE est passé d’environ +0,7% sur la période de 2008 à 2013 à environ +1% pour la période de 2013 à 2019.
  2. Cap’Atlantique : Cette agglomération regroupe 15 communes : La Baule – Escoublac, Guérande, Le Croisic, Le Pouliguen, Assérac, Batz-sur-Mer, Camoël, Férel, Herbignac, La Turballe, Mesquer, Pénestin, Piriac-sur-Mer, Saint-Lyphard, Saint-Molf. L’intercommunalité a réalisé un bond dans sa croissance démographique, en passant d’une croissance à environ 0,1% entre 2008 et 2013, à une croissance de +0,5% entre 2013 et 2019.
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Démographie à Nantes et en Loire-Atlantique : une croissance majoritairement portée par le solde migratoire

©william potter - Shutterstock

Selon l’étude menée par l’Auran sur la démographie à Nantes, dans sa Métropole et plus majoritairement sur l’ensemble du département Loire-Atlantique, il apparait qu’une grande majorité de la croissance démographique de 2013 à 2019 est liée au solde migratoire plus qu’au solde naturel.

Pour rappel le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes ayant quitté le territoire sur une période donnée et le nombre de personnes s’y étant installées. Le solde naturel s’obtient quant à lui en faisant la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès. Un solde négatif signifie qu’il y a eu plus de départs ou de décès, quand un solde positif signifie qu’il y a eu plus d’arrivée ou de naissances.

Selon les chiffres ci-dessous, le solde migratoire est donc celui qui impacte le plus la croissance démographique du département. Cela met encore une fois en avant l’attractivité du département, et notamment de Nantes et de sa Métropole.

Territoire Gain d'habitants annuel Dont lié au solde naturel Dont lié au solde migratoire
2008 à 2013 2013 à 2019 2008 à 2013 2013 à 2019 2008 à 2013 2013 à 2019
Nantes + 1886 + 4348 + 1961 + 2048 - 75 + 2301
Nantes Métropole (hors Nantes) + 3 786 + 4 986 + 1549 + 1608 + 2236 + 3 378
Littoral + 1458 + 2 215 - 6 - 550 + 1 465 + 2 766
Couronne nantaise + 5 424 + 4 277 + 2 584 + 1 858 + 2 840 + 2 418
Reste du département + 1 992 + 924 + 754 + 383 + 1 239 + 541

Si l’on détaille le solde migratoire, on s’aperçoit qu’une grande majorité des nouveaux arrivants à Nantes et dans la Métropole sont issus de déménagements longue distance. À Nantes même, cette catégorie représente 100% du solde migratoire. Dans le détail, en 2018, 41% des nouveaux arrivants venaient d’une commune des Pays-de-la-Loire, dont 27% de Loire-Atlantique, 42% d’une autre commune française, hors Île de France, et 17% d’Île de France. Le solde courte distance, provenant du département, se révèle négatif, puisque le nombre de personnes quittant Nantes pour s’installer ailleurs en Loire-Atlantique est plus important que celui des personnes en provenance de l’une des communes du département et venant s’installer à Nantes.

Le constat est sensiblement le même pour l’ensemble de la Métropole, qui doit son solde migratoire en grande majorité à la migration longue distance : 84% de l’apport migratoire en 2013 et 89% en 2018. Le littoral voit également une grande majorité de nouveaux arrivants provenir d’en dehors du département. Cependant, en 2018, le solde courte distance qui était jusque-là négatif est passé à 13%.

Seules exceptions, les villes de la couronne nantaise dont le solde migratoire est en grande majorité porté par le solde courte distance : en 2013 comme en 2018, 78% des nouveaux arrivants sont originaires des communes du département.

Vers une inversion de la tendance en prévision ?

©No-Mad - Shutterstock

Si la progression est nette pour la période de 2013 à 2019, la courbe pourrait s’inverser pour la prochaine période. Selon des estimations de l’AURAN basé sur le traitement des informations ENEDIS, la croissance serait en recul sur plusieurs parties du territoire sur les années 2019 à 2021.

Cela serait notamment le cas pour la croissance démographique de Nantes qui passerait ainsi de +1,43% à +1,35%. Pour l’ensemble des autres communes de la Métropole, la tendance serait également à une diminution de la croissance démographique : +1,52% entre 2013 et 2019 contre une estimation de +1,09% de 2019 à 2021. Le littoral resterait quant à lui sur le même score, avec une croissance démographique de 0,92%.

Du côté des territoires dont la croissance démographique aurait tendance à s’accentuer dans les prochaines années, on trouve la couronne nantaise qui passerait d’une croissance de +1,25% à une croissance de 1,41% et le reste du département qui progresserait de +0,59% à +0,65%. Selon les estimations, la croissance démographique globale de la Loire Atlantique se trouverait cependant légèrement impactée par le ralentissement de la croissance de Nantes et de sa Métropole. Elle passerait ainsi de +1,22% à +1,14%.

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