Brèves immobilières nantaises #6
SOMMAIRE
Toute l'actualité de l'immobilier neuf à Nantes en bref.
Le déménagement du CHU nantais remis en cause
À la suite des épisodes orageux qui ont touché le département de l’Aude les 14 et 15 octobre derniers, le Centre Hospitalier Universitaire de Carcassonne a fait l’objet de dégâts certains. Agnès Buzyn déplorait le fait que l’établissement ait été construit en zone inondable. Cet événement n’est pas sans remettre en cause le déplacement futur du CHU nantais dans le quartier de l’Île de Nantes, lui aussi sujet aux crues. C’est l’association Gaela, composée de personnalités apolitiques de Loire Atlantique, qui a mis le doigt sur le caractère irresponsable de cette implantation. Dans un courrier adressé au responsable de la Direction Générale, l'association demande officiellement la révision du Plan de Prévention des Risques Inondations (PPRI) de la Loire aval à Nantes.
Un péage à l’entrée de Nantes ?
L’avant-projet de loi d’orientation des mobilités, qui sera discuté en Conseil des ministres au mois de novembre, avait évoqué la possibilité de faire payer aux automobilistes l’entrée dans les villes de plus de 100.000 habitants. En attendant le verdict national, la communauté urbaine de Nantes s’est quant à elle positionné contre la création d’un péage arguant que le Plan de Déplacement Urbain (PDU) ne comporte aucun argument en faveur de cet équipement. C’est que la métropole nantaise a une autre stratégie en tête pour limiter la pollution et les embouteillages aux heures de pointe :
- l’autoportage,
- le covoiturage,
- le développement des transports en commun ou encore,
- l’emploi du vélo.
Nantes, “bonne élève” en matière d’accessibilité
Le 12 octobre dernier, le conseil municipal prenait acte des retombées de l’adoption du rapport annuel d’accessibilité universelle. Avec 100% des véhicules de la TAN accessibles, 75% des arrêts de bus et 100% des arrêts de tramway accessibles, le réseau nantais n’a pas à rougir de ses résultats. Il s’agit d’un signal fort à destination de la population nantaise : “Lorsque nous rendons un trottoir accessible à une personne en fauteuil, c’est aussi un plus pour la personne âgée ou le parent avec une poussette”, précise Benoît Blineau, conseiller municipal délégué aux personnes handicapées. La ville de Nantes s’est également engagée via son agenda d'accessibilité programmé à ce que la totalité des équipements recevant du public soient accessibles d’ici 2024. En accord avec le CNAU (Conseil nantais de l’accessibilité universelle), la ville donnera la faveur aux lieux d’accueil de la petite enfance et aux écoles, aux équipements sportifs, aux mairies de quartier, maisons de quartier et pôles associatifs.
Des propositions pour une ville plus propre
L’opposition nantaise vient de monter au créneau sur le sujet : pour les élus de droite et du centre, la propreté de la ville laisse encore à désirer, et ce n’est pas le plan Propreté présenté il y a cinq mois pas le maire Johanna Rolland qui suffit à les rassurer. 10 propositions ont été présentées, qui viennent s’ajouter aux impératifs retenus.
La proposition-phare : tous les quartiers devraient pouvoir être aussi propres que le centre-ville. Et pour ce faire, il convient de mettre en place des dispositions analogues à celles prises par des municipalités comme celle de Bordeaux : sous-traiter le nettoyage du centre-ville, conçu comme prioritaire, pour permettre aux agents municipaux de se concentrer sur les autres quartiers, qui ne sont pas non plus à abandonner.
Autres pistes envisagées : équiper les bennes à ordures de puces permettant de prévenir la voirie de leur arrivée à saturation avant que ne s’entassent les déchets à leurs pieds, installer des bennes plus grandes dans les logements collectifs, investir dans des poubelles à compacteurs, agrandir la déchetterie de La-Chappelle-sur-Erdre, et multiplier les installations de cendriers de rue. Enfin, de manière à éviter les dépôts sauvages, l’opposition encourage le renforcement des dispositifs de vidéo-surveillance, la verbalisation pour crachats, ainsi que la valorisation des attitudes citoyennes en la matière. Cela pourrait passer par la récompense, sous forme de “trophées de la propreté” distinguant les initiatives allant dans ce sens.
Les idées pour améliorer le confort de vie des Nantais et des visiteurs ne manquent donc pas. Reste à chiffrer le coût de ces propositions et penser la faisabilité de leur mise en place dans la métropole.
Centre de consultation post-traumatique : début des travaux en janvier 2019
C’est un projet d’un grand poids symbolique et d’une grande pertinence médicale qui va voir le jour à la rentrée 2019 sur l’île de Nantes. Depuis 2014, municipalité, associations et institutions œuvrent à la mise en place d’un lieu d’accueil pour les femmes victimes de violences, destiné à les accompagner dans leur reconstruction post-traumatique. Lieu-refuge également, pensé pour offrir aux femmes “enfermées” dans leur situation conjugale dangereuse, et leurs enfants, une mise à l’abri et une écoute leur permettant de s’extraire de leur milieu. “Cet équipement, au service de l'égalité réelle, qui est un fil conducteur de ce mandat, sera le seul lieu de ce type porté par une collectivité en France”, note Aïcha Bassal, adjointe à l'égalité. Lors du dernier conseil municipal, ce 12 octobre, le lieu s’est vu octroyer un crédit d’un million d’euros destiné à l’aménagement de ses 750m² de locaux implantés boulevard Vincent-Gâche, sur l’Île de Nantes. Les travaux débuteront en janvier 2019, pour une ouverture du centre prévue en septembre.
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