La révolution des toitures à Nantes : écologiques et végétalisées
SOMMAIRE
- Toitures à Nantes : laquelle pour mon logement ?
- Les toitures conventionnelles à Nantes
- Les toitures à Nantes : La chaume et le bardeau de bois
- La toiture végétalisée à Nantes
- Une serre sur les toits de Nantes
- La serre : une toiture écologique à Nantes
- La serre comme toiture écologique à Nantes : un projet multidimensionnels
Les matériaux utilisés pour les toitures sont de plus en plus passés à la loupe par les propriétaires. Solution esthétique, écologique, pratique voire même économique, les toitures végétalisées suscitent un intérêt croissant. Et pourquoi pas installer des serres sur les toits, afin d’optimiser l’espace et de végétaliser les grandes villes ?
L’immobilier neuf à Nantes se met à la page de la toiture écologique, notamment avec les nouvelles normes environnementales en vigueur : label BBC, RT2012 et bientôt la RE2020, BEPOS, etc.
Toitures à Nantes : laquelle pour mon logement ?
Les toitures conventionnelles à Nantes
Les couvertures conventionnelles utilisées pour une toiture sont l’ardoise et les tuiles de terre cuite. Il s’agit des toitures les plus répandues, proposées par tous les couvreurs. Si ces matériaux sont fabriqués et exploités à échelle locale, ce type de toitures peut être considéré comme écologique. C’est bien le cas pour les tuiles en terre cuite, mais malheureusement pas pour celles en ardoise : si elles sont fabriquées en France, la matière première, elle, est importée d’Espagne.
Les toitures à Nantes : La chaume et le bardeau de bois
Encore visibles dans certaines régions de France (Normandie, Bretagne, Massif central) et dans de nombreux pays (Japon, Italie, Allemagne, Irlande, Lesotho ou encore Corée du Sud), les toits de chaume étaient encore plus répandus avant le XVIIIe siècle. Selon les régions, leur couverture pouvait être composée de jonc, de genêts, de roseaux, de paille de seigle ou bien de paille de blé. Excellent isolant aussi bien acoustique que thermique, la chaume résiste également très bien à de potentiels incendies, si elle est correctement réalisée. Pour cela, le toit devra être incliné de 40° minimum afin d’évacuer correctement l’eau de pluie et d’éviter l’apparition de moisissures. Après 15 ans, si le toit est entretenu régulièrement (tous les trois ans), il pourra tenir jusqu’à 40 ans.
À Sainte-Reine-de-Bretagne, le toît de chaume séduit plus d’un propriétaire. Matériaux isolant et écologique, le chaume est également sain, naturel, et octroie à la maison un caractère rustique.
Autre possibilité : les bardeaux de bois. Il s’agit de tuiles en bois de petite taille, fixées par des clous ou des pierres sur un toit ou pour recouvrir la façade d’un bâtiment. Ceux que l’on appelle aussi « tavaillons » peuvent être en mélèze, chêne, épicéa ou encore châtaignier. Il en existe deux formes : les bardeaux de bois sciés, peu onéreux et à l’aspect moderne, ou les bardeaux de bois fendus, plus rustiques et solides. Avec une inclinaison minimale de 30°, ce type de toiture résiste très bien aux intempéries et affiche une longévité allant de 40 à 80 ans.
La toiture végétalisée à Nantes
Option la plus écologique et éco-responsable, la toiture végétalisée contribue à purifier l’air et créer des écosystèmes. Elle participe également à la photosynthèse et aide à diminuer la température des villes en période de canicule. Grâce au système racinaire qu’elle met en place, la toiture végétalisée retient près de la moitié des eaux de pluie, évitant aux réseaux d’évacuation de s’engorger et aux parcelles d’être inondées.
Il existe différentes toitures végétalisées. Les toits végétalisés dits « intensifs » ressemblent à de petits jardins. Arbustes, herbe et fleurs, en raison de leur poids, y sont supportés par du béton. L’ensemble doit être entretenu régulièrement. Un toit végétalisé « extensif » consiste lui, en un tapis végétal limité en nombre d’espèces. Composé essentiellement de plantes sauvages ou horticoles, il est supporté par de l’acier, du béton ou du bois et n’a pas besoin d’être entretenu régulièrement. Quant à la toiture végétalisée « semi-intensive », il s’agit d’un bon compromis : elle convient à tous les supports de toiture et permet la présence d’un panel plus large de végétaux que le toit végétalisé extensif (arbustes, sedum, etc.).
À Nantes, le centre scolaire Aimé Césaire a bénéficié de la rénovation de ses toits en toiture végétalisée. Les travaux ont été livrés en septembre 2012 et concernaient ce nouveau groupe scolaire implanté au sein de l’EcoQuartier de la Prairie au Duc, à l’ouest de l’Île de Nantes. Allant de la crèche à l’école élémentaire, le centre Aimé Césaire comporte également un centre de loisirs.
La ville de Nantes était en charge de la maîtrise d’ouvrage, tandis que l’entreprise paysagiste choisie était Phytolab et l’architecte l’Agence Mabire et Reich.
Une serre sur les toits de Nantes
La serre : une toiture écologique à Nantes
Fin 2019, un chantier ambitieux a vu le jour dans le nord de Nantes, sur un immeuble de 24 logements datant des années 1970. En partenariat avec des acteurs comme SCE, Groupe Legendre, Claas Architectes ou encore Ecotropy, la société NMH s’est portée garante du projet, d’ores et déjà labellisé NantesCityLab. L’initiative, nommée « Symbiose », repose sur l’installation d’une serre bioclimatique sur le toit du bâtiment, afin d’en exploiter le potentiel solaire et énergétique : la serre permettra, entre autres, de chauffer l’eau sanitaire du bâtiment. Ces 400 m² offriront en outre un nouvel espace à investir par les habitants : potager, jardin, endroit pour pique-niquer… tout est possible, et sera à décider en commun. Une façon unique, pratique et écologique de végétaliser l’espace urbain.
La serre comme toiture écologique à Nantes : un projet multidimensionnels
Outre l’aspect écologique de ce projet de transition énergétique, il s’agit de revaloriser esthétiquement des bâtiments anciens, à l’allure souvent vétuste et imposante. Installer des serres sur les toits tendra à rompre la monotonie architecturale de certains quartiers, où les logements sociaux n’avaient pas placé l’esthétique comme une priorité.
Par ailleurs, ces serres à la fois sécurisées et partagées permettront d’impliquer les habitants dans la vie sociale de leur immeuble, en encourageant les échanges et les projets entre voisins. Une façon « empouvoirante » pour les habitants de s’impliquer dans l’avenir de leur quartier. Enfin, l’initiative revêt une dimension économique, puisque grâce au système innovant mis en place pour chauffer l’eau, les locataires verront diminuer leurs charges.
Toitures naturelles, végétalisées, ou bien serres chauffantes sont autant de façon pour les bailleurs de valoriser leur bien, voire de participer activement à construire l’avenir d’un quartier.
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