Concept immobilier : 3.000 logements autour des fermes à Doulon-Gohards

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le 11 avril 2019

[ mis à jour le 01 avril 2022 ]

SOMMAIRE

© In Situ Architecture Culture & ville

Une vaste zone à deux pas du bourg du Vieux-Doulon, tantôt habitée, tantôt en friche… Voilà pour l’instant le visage du secteur des Gohards. Lieu au patrimoine naturel et aquatique riche, traversé par le ruisseau des Gohards et le ruisseau de l’Aubinière, c’est une terre d’eaux qui possède de nombreux atouts à valoriser. Ce territoire, encore marqué par l’histoire des maraîchers et des cheminots qui l’ont occupé, est par ailleurs l’un des derniers de la ville où il subsiste une petite activité agricole.

C’est forts de ces différents constats que les aménageurs ont conçu le projet urbain Doulon-Gohards, qui veut s’inscrire dans l’histoire et la géographie des lieux tout en renforçant le dynamisme du Vieux-Doulon. Le projet : développer sur ce secteur à proximité de la Loire et du parc du Grand-Blottereau quelque 2.000 logements neufs à Nantes accessibles au plus grand nombre. La répartition prévoit 25% de logements sociaux, 30% en accession abordable et 45% de logements libres.

En s’inscrivant dans la dynamique du grand quartier Doulon-Bottière, à l’est de Nantes, le projet Doulon-Gohards doit venir renforcer son développement, déjà bien engagé avec le renouvellement urbain du quartier de la Bottière et la construction de l’écoquartier Bottière-Chénaie. Aux Gohards, sur les 180 hectares d’anciennes terres maraîchères du périmètre de projet, c’est un nouveau quartier mixant agriculture urbaine, espaces naturels, logements et services qui est en train de sortir de terre.

© D. Clarvreul, double mixte, DR, 2017

Des fermes pour moteur du développement urbain

L’un des signes particuliers de ce projet hors-normes à plusieurs égard est sa vocation à la fois urbaine et agricole. Doulon-Gohards n’est pas un projet résidentiel qui intègre une dimension d’agriculture urbaine. C’est d’abord un projet agricole, qui intègre une dimension résidentielle d’envergure.

Le projet va ainsi s’articuler autour de 5 anciens corps de ferme, dont 3 doivent être installées à l’horizon 2020. En 2018, le paysage du secteur a commencé sa mue par une remise en culture des 27 hectares d’une première ferme, et la sélection d’un exploitant. C’est Olivier Durand, maraîcher nantais spécialisé en culture bio, qui a été retenu pour reprendre la ferme Saint-Médard. L’installation de cette première ferme structurante est prévue pour 2019.

Avec ces 5 fermes pour moteurs urbains de la ZAC, le futur quartier Doulon-Gohards doit jouer un rôle clé dans le projet alimentaire territorial de la métropole, cette feuille de route qui veut permettre à Nantes de parvenir à une alimentation locale, durable, et accessible à tous à l’horizon 2030. Il s’agit donc bien d’un projet aux enjeux agricoles et résidentiels résolument complémentaires.

Un projet agri-urbain

En poursuivant cette vocation à la fois urbaine et agricole, le projet Doulon-Gohards promet de faire revivre les bords de la Loire des Gohards au rythme du maraîchage, et de faire renouer ce berceau de l’agriculture nantaise avec sa fonction initiale.

Nantes Métropole résume ainsi les ambitions du projet :

Nantes est encore une terre d’agriculture

Ce projet est né d’un constat simple, et pourtant nécessaire à raviver : Nantes est, aussi, un territoire d’agriculture. En fait, 23% de la superficie métropolitaine est encore occupée par les terres agricoles, ce qui représente 13.694 hectares de cultures aux productions variées. La filière agro-alimentaire nantaise est forte de 420 entreprises dynamiques, d'une agriculture bio en plein développement, et de produits locaux reconnus, comme la carotte de Chantenay, le muscadet ou la vache nantaise.

L’un des enjeux du projet est donc celui-ci : s’appuyer sur cette culture maraîchère et sur ce patrimoine agricole préexistant pour remettre l’alimentation au cœur de l’activité économique et sociale nantaise, a fortiori dans ce quartier. Les productions seront diversifiées, et promises au marché local tant pour la nourriture que pour l’ornementation. De plus, les exploitations se feront selon des technologies peu mécanisées, et responsables envers l’environnement.

Le développement du concept agri-urbain aux Gohards s’articulera avec des formations, des prestations d’insertion et des activités de recherche, afin que tous les habitants puissent s’impliquer, et que les fermes puissent jouer comme levier de retour à l’emploi, mais aussi objet d’études, lieu de vie, de travail et de découverte. Un projet aux multiples facettes, aussi riche que les terres qu’il exploite.

Le caractère extrêmement hybride du projet a obligé la municipalité à opérer certaines innovations réglementaires, d’autant que son périmètre se déploie partiellement sur une zone naturelle. C’est maintenant chose faite, le calendrier ayant permis de consolider ces nouveaux concepts agri-urbains dans la rédaction du Plum (le plan local d’urbanisme métropolitain) qui vient d’être approuvé en Conseil de métropole, le 5 avril dernier.

« Les associations et les objectifs de mixité urbaine s’accordent difficilement avec les règles qui encadrent les terrains agricoles. La concomitance du projet Doulon-Gohards avec le calendrier du Plum a permis d’inventer un vocabulaire institutionnel nouveau. »
Anne-Sylvie Bruel, atelier de paysage et d’urbanisme Bruel-Delmar, en charge du projet
© In Situ Architecture Culture & ville

Les enjeux du projet pour le quartier Doulon-Bottière

Le quartier Doulon-Gohard présente de multiples qualités à conserver dans sa requalification. Les principaux enjeux du projet de quartier consistent à valoriser ces qualités, en les utilisant comme de véritables leviers de développement urbain.

Élaborer le projet à partir de son identité

Le projet urbain vise d’abord à mettre en exergue l’identité maraîchère et rurale du secteur, et à l’inscrire dans la dynamique métropolitaine sans la dénaturer. Le territoire des Gohards est d’ores et déjà une zone mixte, composée de plusieurs territoires :

Les aménageurs ont ainsi cherché à s’appuyer sur cette identité multiple préexistante, pour la façonner nouvellement avec les habitants et les acteurs du quartier. Ils se sont trouvés impliqués dans l’importante concertation qui a permis le montage du projet, et dans les différents ateliers et temps de rencontre organisés pour nourrir la réflexion.

Fort de ses 100 hectares classés en zones naturelles ou inondables, le projet fera évidemment la part belle à la nature :

Équilibrer les différents cœurs de vie du grand quartier

L’une des missions de la Métropole nantaise est d’assurer un certain équilibre territorial, qui permette aux différents secteurs de l’agglomération de vivre et de fonctionner dans une synergie vertueuse. Pour la bonne élaboration de ce projet, il a donc été jugé primordial d’intervenir sur les pôles de vie environnants, comme il a été fait à la Bottière-Chénaie.

Concrètement, le projet Doulon-Gohards doit permettre de redynamiser les fonctions commerciales, d’activités et d’équipements du Vieux-Doulon, et de rééquilibrer ce territoire sur sa partie sud pour en faire un véritable rouage inter-quartiers. À l’heure actuelle, le Vieux-Doulon est un pôle urbain de proximité constitué d’une place centrale, de commerces et d’équipements (écoles, parc du Grand-Blottereau, gymnase…). L’ensemble est amené à évoluer pour mieux s’inscrire dans le développement du quartier, appuyer sa mixité et renforcer ses connexions.

Renforcer les dynamiques inter-quartiers

Les quartiers du secteur sont d’ores et déjà en train de se rapprocher, notamment avec la mise en service de la ligne Chronobus C7, qui relie La Souillardie (donc Bottière et le Vieux-Doulon) à Thouaré-sur-Loire. L’ouverture du mail Haroun-Tazieff à Bottière-Chénaie a également permis de créer une nouvelle liaison entre les quartiers, et de faciliter les déplacements entre la route de Paris, Bottière-Pin Sec et Doulon.

Par ailleurs, en révélant les rives du ruisseau des Gohards et du ruisseau de l’Aubinière, les aménageurs ont envisagé le développement futur de nouveaux cheminements vers les cœurs de quartier et le réseau de transports publics.

Le projet Doulon-Gohards doit donc être l’occasion de créer un maillage de liaisons douces entre ces quartiers où les commerces, les équipements et les transports sont à proximité des lieux d’habitation. Et il doit permettre, dans le même temps mais à une autre échelle, de mieux connecter Doulon-Bottière au reste de l’agglomération.

Doulon-Gohard, un fragment d’étoile

Étant au cœur de la branche « Loire amont », le projet Doulon-Gohards s’inscrit de fait dans le plus vaste projet d’Étoile verte nantaise, un cap stratégique que s’est fixé la Métropole pour guider les aménagements futurs autour d’un respect et d’une accentuation de la structure verte et bleue formée par les vallées et les cours d’eau du territoire.

Collecteur pluvial et vecteur de biodiversité, le cours d’eau du périmètre d’aménagement de Doulon-Gohards hérite d’un réseau d’assainissement unitaire, potentiellement générateur de pollutions accidentelles. Mais les cours d’eau étant la structure même des branches et des ramures de l’astre nantais, les paysagistes du projet sont confiants quant à la restructuration de l’infrastructure hydraulique promise par la Métropole.

En fait, parmi les sept fragments paysagers que Nantes souhaite développer autour des branches de son Étoile verte, Doulon-Gohards est le « territoire de l’eau », et c’est celui qui s’annonce comme le plus innovant. Proche du faisceau ferroviaire et en terrain inondable, il a obligé les architectes à penser des formes urbaines tout à fait novatrices pour son aménagement : Christophe Delmar a ainsi dessiné pour le quartier des figures architecturales capables de dialoguer avec les serres maraîchères, et de mettre fin au cloisonnement entre ville et agriculture.

© Epicuria

Un nouveau quartier mixant agriculture urbaine, espaces naturels, logements et services

Le concept agri-urbain qui préside à l’élaboration de cette opération est né en 2016, et a été très favorablement accueilli dans les ateliers citoyens de concertation sur le devenir du secteur. C’est que cette idée a germé à l’heure où l’alimentation est devenue une préoccupation citoyenne de premier plan, les initiatives pour consommer plus durable, plus local et plus responsable commençant à germer sur tout le territoire nantais. Ainsi, en offrant l’opportunité de développer des pratiques agricoles de proximité, le projet Doulon-Gohards a pris des enjeux citoyens et écologiques forts, propres à l’inscrire dans le mouvement national de transition énergétique en cours.

2016 et 2017 ont été consacrées aux études de faisabilité de la remise en production des fermes, et à la réflexion sur l’organisation à favoriser. Il a été décidé que chacune aurait une fonction productive, mais aussi qu’elles proposeraient toutes un ou plusieurs services complémentaires, tels que :

  • des espaces et des moments de formation
  • des espaces de vente
  • des espaces de restauration…

Ce sera aussi une manière de mieux faire vivre ces fermes en interactivité avec le territoire au sein duquel elles seront centrales. Ainsi, les aménageurs ont bon espoir qu’elles puissent jouer comme un pivot de développement et un levier économique et social pour les résidents de Doulon-Bottière, et pour tous les Nantais.

« Ce projet est un défi. Il s’agit de prouver qu’en ville, cultiver bio et en vivre, c’est possible, tout en créant une dynamique humaine et sociale dans le quartier. »
Olivier Durand, maraîcher nantais spécialisé dans le bio, exploitant de la ferme Saint-Médard, le première du projet à être remise en exploitation

Entre février et juin 2018, ce sont déjà 27 hectares qui ont été travaillés et remis en culture pour accueillir les fermes et un écopâturage transitoire de vaches nantaises. Tout a été fait dans les règles de l’art : défrichage, épandage de 600 tonnes de compost, ensemencement des terres pour nourrir les sols, clôture des enclos…

« Il fallait rendre le territoire plus attractif pour lui redonner le caractère ordinaire des terres cultivées et accueillir une activité agricole. »
Jean-Marie Duluard, responsable d’opérations à Nantes Métropole Aménagement
Ruisseau des Gohards © Google 2019 / Date de l’image : juillet 2014

Pour la suite de l’opération, les bâtiments de ferme vont être transformés en outils agricoles modernes et fonctionnels par l’équipe d’architecture et d’ingénierie Claas SCE Ecotropy. C’est elle qui aménagera les fermes de Saint-Médard, de la Louëterie et du Bois des Anses, entre 2019 et 2020. Nantes Métropole et Nantes Métropole Aménagement identifient en parallèle les porteurs de projets intéressés par les fermes de Doulon-Gohards, et les accompagnent dans leurs démarches. Pour ce faire, les aménageurs travaillent en collaboration avec la coopérative d’installation en agriculture paysanne (la CAP44), spécialisée dans l’animation d’ateliers professionnels dans le domaine et dans la sécurisation des installations. Un premier cycle d’ateliers collectifs a été lancé en 2018, et commence déjà à porter ses fruits.

« Un collectif d’une dizaine de porteurs de projet motivés travaille sur les conditions de viabilité de leurs idées. Ils viennent de toute la Loire-Atlantique et cherchent à s’installer, pour la plupart en production végétale. En reconversion, ils ont entre 30 et 50 ans et sont intéressés par une activité diversifiée, production et services par exemple. »
Simon Plessis, de CAP 44

Le premier agriculteur-exploitant retenu, Olivier Durant, s’installera dans la ferme Saint-Médard dès 2019, après rénovation des bâtiments et mise en place d’une serre.

Trois premiers secteurs : le Vallon des Gohards, Papotière et Saint-Médard

Entamée en 2018, l’entrée du projet en phase opérationnelle doit permettre dans un premier temps d’aménager trois secteurs, ou « fragments » de territoire :

  • le Vallon des Gohards, proche du ruisseau
  • le secteur de la Papotière, qui accueillera la future école
  • le site de Saint-Médard, qui doit voir l’installation de la première ferme du quartier

La rue de la Papotière est amenée à évoluer dans les mêmes proportions que le quartier : s’étirant de la route de Sainte-Luce à la place du Vieux Doulon, la rue sera entièrement réaménagée pour offrir aux habitants des espaces publics plus sécurisés, conviviaux et agréables, et faciliter notamment l’implantation d’une école.

« La rue conservera son caractère rural, avec ses fossés et ses murs en pierres sur la rive sud. Elle sera élargie, avec la création d’une voie cyclable et d’un cheminement piéton tout en gardant un aspect paysager. »
Jean-Marie Duluard, responsable d’opérations à Nantes Métropoles Aménagement

En parallèle du réaménagement de la rue de la Papotière, des liaisons douces piétonnes et cyclables seront créés pour raccorder la rue des Vesprées et le Vallon des Gohards à la future école.

3.000 logements

Doulon-Gohards doit accueillir à terme quelque 2.500 à 3.000 logements neufs, répartis en 25 % de logement social, 30 % de logement abordable et 45 % de logement libre. Les concepteurs du projet ont voulu que les formes d’habitat sur le site soient variées et mixent logements individuels groupés et logements collectifs.

Le projet prévoit également la création d’un pôle d’équipements publics, qui comprendra :

  • un groupe scolaire
  • un centre de loisirs
  • des équipements sportifs
© Epicuria

Une école en 2022

L’école qui doit s’implanter dans la rue de la Papotière accompagnera l’arrivée des nouveaux habitants dans le quartier, et participera à regonfler l’offre de scolarisation sur le secteur. Prévue pour la rentrée 2022, l’ouverture du groupe scolaire devrait permettre l’accueil de 6 classes maternelles et de 10 classes élémentaires. L’ensemble comprendra aussi un accueil de loisirs et une unité d’enseignement spécialisé de l’association ADAPEI (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales) pour une dizaine d’enfants handicapés âgés de 8 à 12 ans.

La salle polyvalente élémentaire et une partie de la cour de la future école seront ouvertes aux associations du quartier hors des temps scolaires, afin d’être aussi des lieux propices à la rencontre et à l’échange entre les habitants. Pour ce faire, la salle sportive polyvalente aura un accès indépendant du reste de l’école, permettant une ouverture sur le quartier. Cela correspond à une demande de la Ville, qui souhaite que toutes les nouvelles écoles qu’elle fait construire soient aussi ouvertes aux associations, « afin qu’elles puissent être utilisées pendant les vacances », comme l’a justifié Myriam Naël, adjointe au maire en charge de l’éducation.

Afin de rester dans la dynamique globale du projet, tous les bâtiments du groupe scolaire seront à énergie positive et bas carbone. La teinte agricole du quartier devrait également rejaillir sur l’école, puisqu’il est prévu que le bâtiment soit doté d’un toit végétalisé. Les visuels laissent en tous cas deviner une belle insertion paysagère de la construction.

Ce projet d’école a passé une nouvelle étape au dernier conseil municipal de Nantes Métropole, le 22 mars, avec la désignation de l’architecte en charge de sa réalisation. C’est le groupe Epicuria qui construira donc le bâtiment de 4 000 m², l’accueil de loisirs et l’unité spécialisée de l’ADAPEI. Les travaux devraient démarrer au deuxième semestre 2020.

© Google 2019 / Date de l’image : avril 2017

Le mur qui suit la ligne de crête sera conservé et valorisé

En plus des 5 fermes, il est un autre élément du quartier qui symbolise le lien entre son passé et son avenir : c’est le mur ponctué de châteaux d’eau en béton qui suit la ligne de crête du quartier. Il a donc été décidé que ce mur serait conservé et mis en valeur, pour appuyer la nouvelle identité agri-urbaine du secteur.

Les concepteurs ont ainsi peaufiné le lien de complémentarité entre ces divers éléments du territoire pour préserver les témoins du passé maraîcher du lieu, en train d’être ressuscité. Le mur sera donc conservé, en même temps que sera élargie l’artère principale qui le longe, la rue de la Papotière.

Ce pari urbanistique est pourtant loin d’aller de soi. Puisqu’aucune voie nouvelle ne sera créée dans le quartier, cette route longeant le mur de crête doit s’ouvrir aux transports collectifs et aux mobilités actives pour le bon développement du secteur. Or pour respecter son implantation d’origine, la conservation du mur va obliger la route à passer tantôt d’un côté, tantôt de l’autre.

Mais cela ne semble pas représenter un problème pour les aménageurs, ni pour le panel des 75 citoyens de la métropole et des quartiers environnants mobilisés sur le projet. Car l’aménagement de ce secteur des Doulon-Gohards semble symboliser une nouvelle vision de l’urbanisme nantais, inscrit dans un temps long, et se mettant au service de projets volontairement malléables.

Cette perspective est ainsi définie par Anne-Sylvie Bruel, la paysagiste associée de l’atelier Bruel Delmar, qui évoque « une ville non finie et non datée, capable de se transformer y compris dans 20 ans ». Pour tous les acteurs impliqués dans la requalification de cette zone, en phase d’études préalables depuis 2013, le projet Doulon-Gohards est donc l’occasion d’expérimenter une nouvelle manière de faire la ville nouvelle, au plus près des spécificités des territoires existants et de leurs héritages, et bien sûr toujours au plus près des habitants et des citoyens nantais.

Sources :

    • « À Nantes, une nouvelle école dans le quartier Doulon en 2022 » - Ouest-France.fr, 21/03/2019
    • « Doulon-Gohards - Une extension du quartier du Vieux Doulon » - Nantes-Aménagement.fr, 06/03/2019
    • « Un phare nantais pour l’urbanisme agricole », par Laurent Miguet - Le Moniteur.fr, 11/01/2019
    • « Doulon-Gohards, une première phase d’aménagement à l’horizon 2022 » - Nantes-Aménagement.fr, 16/11/2018
    • « Doulon-Gohards, un projet agricole au cœur de la ville » - Nantes-Aménagement.fr, 19/11/2018
    • « Doulon-Gohards - De quel projet agricole parle-t-on ? » - Nantes & co.fr
    • « Projet urbain : Doulon-Gohards » - Ville de Nantes.fr
    • « Projet alimentaire territorial : vers une alimentation locale, durable et accessible à tous » - Nantes Métropole.fr
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